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Poupée Corolle : combien coûtait une poupée de collection en 1992 ?

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Oui, combien coûtait une poupée Corolle de collection en 1992 ?

Voici un extrait du catalogue de 1992 du magasin jouéclub  qui nous donne la réponse, en francs, évidemment :

Hortense coûtait 1 290,00 Francs, soit 197,00 euros

Bettina coûtait 875,00 Francs, soit 134,00 euros

et la mariée des mariées coûtait 1 650 Francs, soit 252,00 euros.

Il n'y a pas encore de vraie cote des poupées Corolle car d'une part la société Corolle est toujours en activité et d'autre part, les poupées ne font pas encore partie du monde des poupées anciennes ou vintage. 

Corolle est considérée comme une société relativement jeune. Elle vient tout juste de fêter ses 35 ans.

Cependant, les poupées de Madame Catherine Réfabert, celle de la belle, de la grande, de la somptueuse époque de Corolle, font l'objet d'une vraie collection.

D'après des sources très sûres, la valeur de ces poupées est en constante augmentation. Cela dépend bien entendu du modèle de poupée et la varitation de l'une à l'autre peut être importante.

Mais une poupée Corolle à la maison revient à avoir un petit trésor.

Un trésor intemporel de beauté et un trésor de valeur en devenir.


Poupée Corolle : et en 1992, une poupée à jouer, ça coûtait combien ?

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Bébé sourire rose 305 francs = 47 euros.

Minouche 263 francs = 40 euros

Pacale 438 francs = 67 euros

Lutin rose 170 francs = 26 euros

La petite fleuriste 152 francs = 23 euros

Ptidoux ciel 83 francs = 13 euros

Le parapluie 95 francs = 14,50 euros

La valise 285 francs = 44 euros

Le sac ceinture 60 francs = 9 euros 

Dans un théâtre, il y a les comédiens,  la scène et la salle. C'est l'endroit du décor. Le côté jardin.

Moi, j'ai toujours préféré les coulisses, les loges, les comédiens sans maquillage, les greniers. L'envers du décor. Le côté cour.

J'aime aller me promener dans les endroits oubliés qui n'intéressent personne. J'aime découvrir des décors oubliés aux couleurs passées et au charme désuet. Des costumes, des robes qui ont des histoires plus longues que celle du dernier spectacle du dernier comédien à la mode.

J'aime fouiller dans le passé, connaître l'histoire, le pourquoi, le comment des choses qui m'intéressent.

De la nostalgie ? Peut-être.....

De la curiosité surtout, n'est-ce pas Aline ? :) 

Poupée Corolle : et une 42 cm, combien coûtait-elle en 1992 ?

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Ariane bleuet 459 francs = 70 euros

 

Dorothée automne 585 francs = 90 euros

 

Aurore traineau 536 francs = 82 euros

 

Victor 410 francs = 62,50 euros

 

Victoria 458 francs = 70 euros

Des poupées à jouer qui sont devenues des poupées de collection.

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Tu ne te lèves pas un matin en disant :

"aujourd'hui, je commence une collection"

Tu réfléchis  et tu  dis  :

euh ... une collection de quoi ?

Allez, comme ça au hasard, tu décides : une collection de poupées.

Et tu choisis Corolle comme si tu étais au supermarché devant un rayon en train d'acheter ta lessive.

Ton délire ne marche pas car on  collectionne rarement par hasard.

Une collection, peu importe de quoi,  est toujours le résultat ou l'aboutissement de quelque chose, mais aussi le début ou le commencement d'une autre. 

Le chemin de la collection est compliqué.

Il prend souvent sa source dans l'enfance. Il fait remonter les bons et les mauvais souvenirs à la surface que la mémoire veut bien leur accorder.

Le vécu de chacun donne des choix différents.

 

 

 

Poupée Corolle : ours CR calin "Tails and Tales" : Caramel et Toffee

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Caramel, que vous connaissez déjà, a un grand frère.

C'est le facteur qui l'a déposé dans la boite aux lettres le jour de mon anniversaire.

Un cadeau tout doux d'une Amie exceptionnelle.

Cet ourson n'apparait pas dans les catalogues Corolle. Je ne connais pas son nom.

Je l'ai baptisé Toffee. Il mesure 26 cm.

Il ressemble beaucoup au petit Caramel, à quelques détails près.

- le ruban autour du cou n'est pas le même.

- l'étiquette cousue dans le bas de son dos est en tissu. L'année n'est pas précisée.

- il n'a pas été commercialisé par Sun Arrow, mais par Golden Gifts.

Cette société anglaise proposait les ours Tails and Tales dans ses catalogues de la même façon que Corolle en France.

Une façon pour la maison Sun Arrow de voir ses créations distribuées à plus grande échelle et à l'international.

 

 

 

 

Poupée Corolle : la valeur n'attend pas...

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Poupée Corolle : la valeur n'attend pas...

........le nombre des années.

La preuve : 1979/1980.

Corolle avait tout juste un an lorsque ce joli poupon et son trousseau ont vu le jour.

Quel talent pour une toute jeune société que le monde du jouet attendait au tournant.

Certains de ses acteurs avaient voulu la peau de Catherine Réfabert et de son mari.

Ils étaient redescendus au plus bas de l'échelle, c'est vrai. Mais pour mieux remonter sur la première place du podium.

Poupée Corolle : la valeur n'attend pas...
Poupée Corolle : la valeur n'attend pas...
Poupée Corolle : la valeur n'attend pas...
Poupée Corolle : la valeur n'attend pas...
Poupée Corolle : la valeur n'attend pas...
Poupée Corolle : la valeur n'attend pas...

Poupée Corolle : Co, comme Comaneci

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Poupée Corolle,

Nadia Comaneci,

Poupée vivante.

Jeux Olympiques de Montréal en 1976.

Les spectateurs présents à Montréal et ceux assis derrière leur poste de télévision n'ont pas vraiment fait attention à Nadia.

Une gymnaste parmi tant d'autres. Encore une Russe ? Non, une Roumaine ! Bah, c'est pareil.

Et puis, la petite fée, la poupée vivante a pris son envol.

Et le monde de la gymnastique mondiale n'a plus jamais été le même. Il y avait celui avant Nadia et surtout celui après Nadia.

Une légende vivante de 14 ans à peine était née.

Une légende vivante dont les médailles d'or brillent encore et pour toujours sur la gymnastique mondiale et sur tous les Jeux Olympiques à venir.

Poupée Corolle : Catherine Réfabert en Amérique

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Catherine Réfabert a peut-être connu plus de célébrité aux Etats-Unis qu'en France où la collection de poupées est un loisir et une passion à part entière.

Elle ne dérange et elle ne choque personne. Au contraire, les Américaines sont les première collectionneuses de poupées au monde.

En France, on connaît avant tout Corolle comme fabricant de poupées à jouer pour les petites filles.

Aux Etats-Unis, on se rappelle surtout de Catherine Réfabert.

Voici un extrait de journal américain de 1980. L'article parle d'une "doll party" organisée pour présenter les poupées de Catherine Réfabert

Poupée Corolle : Catherine Réfabert en Amérique
Poupée Corolle : Catherine Réfabert en AmériquePoupée Corolle : Catherine Réfabert en Amérique

Poupée Corolle : le dernier bébé bonheur en l'an 2000

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Bébé bonheur ciel est né en l'an 2000.

Le XXème siècle, qui avait fait son temps et qui était bien fatigué à force d'avoir fait avancer le progrés, laissait la place au XXIème qui, lui, ne savait pas vraiment ce qui l'attendait et.... nous non plus !

Si je ne me trompe pas, bébé bonheur ciel et sa petite soeur bébé bonheur rose sont les derniers bébés bonheur créés par Corolle.

Quel dommage !

Le visage de ces bébés est tellement beau, tellement unique.

Sans doute une des plus réussite Corolle en matière de visage de bébé.

Poupée Corolle : le dernier bébé bonheur en l'an 2000
Poupée Corolle : le dernier bébé bonheur en l'an 2000Poupée Corolle : le dernier bébé bonheur en l'an 2000
Poupée Corolle : le dernier bébé bonheur en l'an 2000

Poupée Corolle - ours Tails and Tales : Les cousins

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Poupée Corolle - ours Tails and Tales : Les cousinsPoupée Corolle - ours Tails and Tales : Les cousins
Poupée Corolle - ours Tails and Tales : Les cousinsPoupée Corolle - ours Tails and Tales : Les cousins
Poupée Corolle - ours Tails and Tales : Les cousinsPoupée Corolle - ours Tails and Tales : Les cousins

Ces deux oursons Tails and Tales apparaissent dans les catalogues Corolle, mais dans des tenues différentes.

Ces vêtements appartiennent aux collections de Golden Gift.

Ce sont des cousins anglais des ours CR club de Corolle.

Poupée Corolle : Clodrey - Mini CR Club folkloriques

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J'ignore si ces petites poupées (20 cm) ont le sourire de leur papa.

Par contre, je sais qu'elles ont bien les yeux de leur maman, Catherine Réfabert.

Cinq petites poupées au corps de mousse vêtues de costumes folkloriques nées à la frontière entre le monde finissant de Clodrey et l'univers naissant de Corolle.

Mignonnes, non ?

Poupée Corolle : Clodrey - Mini CR Club folkloriquesPoupée Corolle : Clodrey - Mini CR Club folkloriques
Poupée Corolle : Clodrey - Mini CR Club folkloriquesPoupée Corolle : Clodrey - Mini CR Club folkloriquesPoupée Corolle : Clodrey - Mini CR Club folkloriques

Poupée Corolle/poupée Götz : les Chéries, Camille et la cousine venue d'Allemagne

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Ce n'est pas la première fois que je m'amuse à comparer les poupées Corolle et les poupées de la marque allemande Götz.

Je l'avais déjà fait avec Baptiste et un bébé dormeur Götz.

Mon objectif n'est pas de faire un classement, de jouer à qui est la plus belle.

Non, je compare simplement des poupées de style sensiblement identique et de marque différente, mais de qualité équivalente pour découvrir les similitudes et les différences tant dans la fabrication (matière, tissu...)que dans l'esprit (philosophie de la marque, pays de création et de fabrication,....)

Un simple jeu de découverte qui n'a d'autre but que le plaisir de la poupée.

Corolle et les autres aussi.

(Demain, vous les découvrirez en petite tenue).

Poupée Corolle/poupée Götz : les Chéries, Camille et la cousine venue d'Allemagne
Poupée Corolle/poupée Götz : les Chéries, Camille et la cousine venue d'AllemagnePoupée Corolle/poupée Götz : les Chéries, Camille et la cousine venue d'AllemagnePoupée Corolle/poupée Götz : les Chéries, Camille et la cousine venue d'Allemagne
Poupée Corolle/poupée Götz : les Chéries, Camille et la cousine venue d'AllemagnePoupée Corolle/poupée Götz : les Chéries, Camille et la cousine venue d'Allemagne
Poupée Corolle/poupée Götz : les Chéries, Camille et la cousine venue d'AllemagnePoupée Corolle/poupée Götz : les Chéries, Camille et la cousine venue d'Allemagne

Poupée Corolle, les Chéries/poupée Götz : Camille et Loreleï

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Et voici Camille et Loreleï (c'est le prénom que j'ai choisi pour elle) en petite tenue.

Si Camille a le corps d'une adolescente, Loreleï a plutôt celui d'une petite fille qui a grandi un peu trop vite.

Elle est encore à l'école primaire alors que Camille est déjà au collège.

Loreleï a les jambes plus longues que Camille. Elle sera sans doute très grande (entre 1,75 et 1,78 m).

Camille a les yeux dormeurs. Ceux de Loreleï sont fixes.

Le vinyl utilisé pour Loreleï a des propriétés proches de celles de la résine (couleur, texture). Au toucher, il est plus doux, plus lisse.

Les cheveux de Camille sont plus souples et plus doux. La couleur est sensiblement la même.

La qualité des vêtements est excellente pour les deux marques avec un petit plus pour la confection originale et soignée des chaussures Götz.

Poupée Corolle, les Chéries/poupée Götz : Camille et Loreleï Poupée Corolle, les Chéries/poupée Götz : Camille et Loreleï
Poupée Corolle, les Chéries/poupée Götz : Camille et Loreleï Poupée Corolle, les Chéries/poupée Götz : Camille et Loreleï Poupée Corolle, les Chéries/poupée Götz : Camille et Loreleï

Poupée Corolle : Madeleine 2013, Astrid 2014 : Bof !

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Poupée Corolle de 42 cm : Madeleine la brune, collection de 2013 et Astrid la blonde, collection de 2014.

Mouais.... bof...........Je ne suis même pas déçue. Simplement consternée.

Consternée par le choix des prénoms (surtout Astrid :(, par la couleur des vêtements (surtout Astrid, encore elle - trop de doré), par la coiffure d'Astrid, toujours elle (tellement démodée).

Les Chéries sont bien mieux loties. Même les pauvres Kinra Girls tiraient mieux leur épingle du triste jeu que Corolle nous joue depuis quelques années.

Quel dommage pour les petites et les grandes filles ...

Poupée Corolle : Madeleine 2013, Astrid 2014 : Bof !Poupée Corolle : Madeleine 2013, Astrid 2014 : Bof !
Poupée Corolle : Madeleine 2013, Astrid 2014 : Bof !Poupée Corolle : Madeleine 2013, Astrid 2014 : Bof !
Poupée Corolle : Madeleine 2013, Astrid 2014 : Bof !Poupée Corolle : Madeleine 2013, Astrid 2014 : Bof !
Poupée Corolle : Madeleine 2013, Astrid 2014 : Bof !Poupée Corolle : Madeleine 2013, Astrid 2014 : Bof !Poupée Corolle : Madeleine 2013, Astrid 2014 : Bof !

Poupée Corolle : l'aventure des déguisements Anselme

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(extrait de "Mon enjeu par Catherine Réfabert" - Le Festival de la Poupée à Montmartre - François Theimer - avril 1987.)

Fin 1974.

Quand on m'a proposé de racheter une petite affaire de déguisements pour enfants, située à Clichy (92), c'était ma chance.... Les déguisements, c'était du tissu et, le tissu, je commençais à connaître. De plus, je restais présente sur le marché du jouet, dans un domaine où je pensais qu'il y avait mille choses à faire en attendant de remonter mon affaire de poupée.

Les premiers mois ont été très durs. Je quittais une entreprise qui réalisait plus de 20 millions de francs avec près de 200 personnes, où la dernière collection que j'avais créée et dont tout le monde continuait à me parler, se vendait formidablement bien, une entreprise où j'achetais les tissus par 3000 à 5000 mètres pour me retrouver, mais je l'avais voulu, dans une toute petite affaire artisanale qui avait réalisé en 1974, un chiffre d'affaires de 800 000 francs avec une dizaine de personnes qui avait eu son heure de gloire dans les années soixante mais qui périclitait, faute de moyens et de créativité. J'allais acheter le tissu par 20 ou 30 mètres au marché Saint Pierre, au fur et à mesure de nos liquidités ; je travaillais 12 heures par jour dans un atelier à Clichy, qui était une ancienne imprimerie et où l'hiver, on avait le choix entre mourir de froid ou suffoquer en allumant le poêle qui servait de chauffage.

Depuis mon mariage, je vivais et travaillais en Touraine où mes enfants sont nés et ont grandi et voilà qu'à 37 ans, je devais monter à Paris, tous les lundis, un peu comme une pensionnaire qui retourne à la fin de chaque week-end, dans son pensionnat.

Mon mari travaillait à Langeais et s'occupait des enfants en semaine. Je les retrouvais le samedi avec mes dossiers sous le bras et des croquis plein la tête.

Nous avions entre nos indemnités de non-concurrence et le salaire de Jacques, juste de quoi vivre tout en remboursant M. et Mme ANSELME avec qui nous avions négocié le rachat de leur entreprise en 3 ans.

J'avais tout à apprendre : la gestion, le commercial, la comptabilité car je n'en avais jamais fait auparavant.

Je tapais les factures, je coupais les tissus au ciseau électrique, je portais les robes de fée à confectionner chez les ouvrières à domicile disséminées dans la banlieue parisienne, je livrais les clients, tout cela en rénovant la collection et en l'orientant vers le haut de gamme (à l'époque, il y avait bien une dizaine de fabricants de déguisements et ANSELME était le dernier en chiffre d'affaires) et, en réorganisant un service commercial.

Ces modifications furent réalisées dès février 1975 et eurent des résultats immédiats sur le plan commercial puisqu'en 1976, ANSELME obtenait pour l'une de ses déguisements, un Oscar du jouet).

Parallèlement, sentant bien que sur le plan familial, les allées et venues entre Tours et Paris n'étaient plus possibles (mes enfants avaient à l'époque 10 et 12 ans), j'ai commencé à chercher un local en Touraine.

(à suivre)

Poupée Corolle : l'aventure des déguisements Anselme
Poupée Corolle : l'aventure des déguisements Anselme

L'aventure des déguisements Anselme (2)

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J'ai eu la chance de trouver, très vite, un hangar à Langeais où le propriétaire nous a aménagé deux petits bureaux et c'est ainsi qu'en 1975, nous nous sommes installés, moi-même, ma patronnière, mon ancienne secrétaire avec qui je travaillais depuis plus de quinze ans et qui m'ont suivies dans ma nouvelle aventure, une coupeuse et deux ouvrières dans un local de 200 m2.

Ce n'était pas le "Pérou" mais c'étais mieux que Clichy et j'étais près des miens. Là, véritablement, a commencé l'aventure Anselme.

Très vite, j'ai abandonné le hangar pour une petite usine de 600 m2 sur la zone industrielle de Langeais, proposée par la Maire, en location-vente.

Les ventes progressaient formidablement, le succès nous donnait des ailes ; nous ne comptions, ni ne ménagions nos efforts. On produisait le jour, je m'occupais de l'administratif le soir. De plus, j'ai eu la chance d'avoir été soutenue et conseillée par un banquier fabuleux de la BNP, qui dès le début, nous a fait entièrement confiance et m'a accordé les découverts dont j'avais besoin pour faire tourner l'affaire.

L'entreprise prenant de l'ampleur, mon mari a quitté l'affaire de son père pour venir s'occuper de la gestion, des finances.

Enfin, en 1978, la clause de non-concurrence tombant, j'ai présenté au Salon du Jouet de Paris, en février, ma première collection de poupées sous le nom de :"Poupées de Catherine Réfabert".

Dès 1979, j'ai changé la dénomination en "COROLLE", c'était préférable pour l'exportation, plus court, plus facile à dire, à se souvenir. Le nom avait été trouvé d'emblée par ma fille et ses petits amies car le premier emballage que j'avais dessiné représentait une guirlande de fleurs. Or, de fleurs à pétale et de pétale à corolle, il n'y avait qu'un pas.

La suite, vous la connaissez.......

L'aventure des déguisements Anselme (2)L'aventure des déguisements Anselme (2)
L'aventure des déguisements Anselme (2)L'aventure des déguisements Anselme (2)

Poupée Corolle : Merci, Collectionneur et Chineur !

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Poupée Corolle  : Merci, Collectionneur et Chineur !
Poupée Corolle  : Merci, Collectionneur et Chineur !
Poupée Corolle  : Merci, Collectionneur et Chineur !

Oui, merci à Collectionneur et Chineur pour le contenu de son numéro du vendredi 19 décembre 2014 (n° 188).

Dans cette édition spéciale Noël, ce journal à ouvert grand deux belles pages (38 et 39) aux poupées Corolle.

Un bel article signé par Martine Hermann (photos MH) qui nous raconte l'histoire d'une marque, celle des poupées "COROLLE" qui existe depuis 35 ans, illustré par de belles photos de modèles emblématiques de la marque comme Douchka, une poupée russe, Hermine dans sa boite en bois et bien sûr, bébé chéri.

Je suis vraiment très heureuse que Collectionneur et Chineur ait consacré l'un de ses articles de Noël aux poupées Corolle. Elles le méritent tant !!

Et surtout Madame Catherine Réfabert qui est et restera pour toujours l'âme des poupées Corolle.

J'ai découvert cet exemplaire ce matin. Je l'ai commandé spécialement car il contenait un article sur mes poupées préférées et en le lisant j'ai eu une autre surprise.

Beaucoup plus personnelle, mais qui me touche beaucoup.

En effet, mon blog, mon petit blog de rien du tout que je n'actualise plus depuis le mois de septembre, que je n'alimente plus, que je n'abreuve plus (faute de réelle motivation) est cité dans l'article de Martine Hermann.

Je ne le savais pas du tout, je vous le promets.

Et cette découverte, par ce froid et humide jeudi de janvier, m'a fait chaud au coeur.

Mes chères poupées Corolle en bonne page de Collectionneur et Chineur et mon petit blog pour leur tenir la main.

Cette après-midi, je suis heureuse, j'ai le sourire et je voulais partager ce petit bonheur avec vous (les occasions de sourire sont de plus en plus rares...) qui venez me rendre visite et surtout, surtout qui aimez les poupées Corolle et toutes les autres.

Merci Collectionneur et Chineur.

Merci Martine Hermann.

Merci aux collectionneuses, passionnées, admiratrices des poupées Corolle.

Poupée Corolle  : Merci, Collectionneur et Chineur !
Poupée Corolle  : Merci, Collectionneur et Chineur ! Poupée Corolle  : Merci, Collectionneur et Chineur ! Poupée Corolle  : Merci, Collectionneur et Chineur !
Poupée Corolle  : Merci, Collectionneur et Chineur !

Poupée Corolle : la chaise de Noémie

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Poupée Corolle  : la chaise de Noémie
Poupée Corolle  : la chaise de Noémie

La jolie petite Noémie (elle mesure 36 cm) est née en 1990.

Elle est tendre et dodue comme une petit fille qui a grandi au bon air de la campagne. En Indre-et-Loire, par exemple :)

Noémie est pleine de vie : ses bras et ses jambes sont articulées;

Elle porte une jolie petite robe smockée.

Poupée Corolle  : la chaise de Noémie
Poupée Corolle  : la chaise de Noémie
Poupée Corolle  : la chaise de Noémie

Noémie a trouvé une jolie petite chaise.

Enfin, pas vraiment une chaise : un petit transat, un rocking chair. Un mélange des trois.

Sans doute un petit meuble qui servait à décorer les vitrines des magasins de jouets dans les années 1980/1990. La petite chaise se plie à plat.

Elle est vraiment très jolie et de très bonne qualité (entièrement en bois) et peinte en rose pastel. Logo Corolle et couronne de fleurs dessinés en blanc.

Poupée Corolle  : la chaise de Noémie
Poupée Corolle  : la chaise de Noémie
Poupée Corolle  : la chaise de Noémie

Poupée Corolle : une drôle de petite fille.

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Elle mesure 30 cm. Sa tête est celle d'une Corolline et son corps celui d'un calin à billes.
Elle mesure 30 cm. Sa tête est celle d'une Corolline et son corps celui d'un calin à billes.

Elle mesure 30 cm. Sa tête est celle d'une Corolline et son corps celui d'un calin à billes.

Je ne sais rien d'elle.

Est-elle le fruit d'un "mariage" organisé par des mains adroites, entre une Corolline et un calin ?

Est-elle un prototype crée par Corolle qui n'a pas abouti ?

Toutes les suppositions sont possibles.

Poupée Corolle : une drôle de petite fille.Poupée Corolle : une drôle de petite fille.
Poupée Corolle : une drôle de petite fille.

Poupée Corolle : Pitchounette - 1981.

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Pitchnouette mesure 30 cm. Elle est née en 1981. Son corps est en tissu, sa tête et ses membres en vinyl. Pitchnouette mesure 30 cm. Elle est née en 1981. Son corps est en tissu, sa tête et ses membres en vinyl.
Pitchnouette mesure 30 cm. Elle est née en 1981. Son corps est en tissu, sa tête et ses membres en vinyl.

Pitchnouette mesure 30 cm. Elle est née en 1981. Son corps est en tissu, sa tête et ses membres en vinyl.

Une adorable poupée, création de Catherine Réfabert, qui a dû faire le bonheur de nombreuses petites filles nées en 1981 et après.

Pitchounette a 34 ans et, contrairement à nous, les humains, elle n'a pris aucune ride.

Poupée Corolle : Célestine ou le très long voyage de Poupette.

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Poupée Corolle : Célestine ou le très long voyage de Poupette.
Poupée Corolle : Célestine ou le très long voyage de Poupette.

Je m’appelle Célestine.

Je suis née en 1999.

Et voici mon histoire.

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Septembre 1999.

Caroline dort paisiblement dans son berceau aux côtés d’un petit lapin blanc en peluche.

Un tableau plein de tendresse et de bonheur, au parfum sucré de dragées, aux couleurs douces de la toute petite enfance.

Caroline est une adorable petite fille âgée de trois mois, un adorable bébé aux joues roses, avec de grands yeux bleus et un petit duvet roux sur la tête.

Sa maman et une amie de la famille sont penchées sur son berceau, telles les fées de la Belle au bois dormant.

Elles ne parlent pas afin de ne pas troubler le sommeil de la belle endormie. Elles sourient en regardant le petit ange humain à la bouche en forme de cœur.

Comme le veut la tradition et comme l’on fait avant elle, toutes les personnes qui sont venues faire la connaissance de Caroline, l’amie a apporté un cadeau pour le bébé.

En fait, il y a deux cadeaux : une jolie robe blanche avec un petit col et un volant en broderie anglaise et … une poupée, Célestine.

La maman est très contente de découvrir la poupée, la première vraie poupée de sa toute petite fille.

Caroline a reçu de nombreuses peluches, doudous et poupées en chiffon comme cadeaux de naissance.

Mais Célestine est sa VRAIE première poupée.

L’amie explique qu’elle aime beaucoup les poupées Corolle car elles sont belles, toujours joliment habillées. Ce sont des poupées de très bonne qualité qui ont une vraie histoire, française à leur début, américaine aujourd’hui. Mais française surtout et quand même.

L’amie explique encore que sa propre fille, âgée de huit ans, a plusieurs poupées et poupons Corolle et qu’elle joue beaucoup avec, qu’elle a sa préférée qu’elle emmène partout, qu’elle coiffe et recoiffe très souvent et dont elle change régulièrement la tenue.

La maman de Caroline sourit en pensant à tous les bons moments qu’elle va bientôt passer avec sa fille à jouer à la poupée ou à la dînette.

Elle pose la poupée, restée dans sa boite, sur une commode dans la chambre du bébé et quitte la chambre en compagnie de son amie.

Elle ferme doucement la porte et retourne dans le monde des adultes rempli de thé et de petits gâteaux.

Le lendemain matin, elle décide de mette Célestine dans sa boite, sur une étagère au-dessus de la table à langer. La poupée est entourée d’une boite à musique en forme de manège, à droite et d’un cadre en argent vide, à gauche.

Et c’est là que Célestine va rester durant de longs mois en attendant que Caroline ait atteint l’âge de raison , c’est-à-dire deux ans, pour pouvoir enfin faire la connaissance de sa poupée.

Et en effet, un beau matin, Caroline pointe un doigt autoritaire vers Célestine en disant : ça.

Sa maman lui demande ce qu’elle veut.

Et la petite fille le bras toujours tendu, répète : ça.

La maman comprend qu’il s’agit de Célestine. Elle attrape la poupée dans sa boite, ainsi qu’un bon peu de poussière et l’emmène dans la cuisine suivie d’une Caroline déterminée et curieuse.

La maman ouvre la boite et détache doucement la poupée du carton. Puis, elle tend Célestine à la petite fille. Celle-ci ouvre grand ses bras et saisit la poupée . Elle la regarde fixement pendant quelques secondes, puis la serre contre elle.

La maman est toute attendrie et demande à Caroline si la poupée lui plaît. Elle répète plusieurs fois le mot poupée. Elle détache bien les deux syllabes pour apprendre ce nouveau mot à l’enfant. La petite écoute avec attention et regarde le mot se former sur la bouche de sa mère.

Pou-pée……pou-pée…..pou-pée……

Et elle essaie de répéter : pou….pou…pette.

Oui, c’est ça, ma Chéries, pou-pée.

Mais Caroline préfère pou…pette, pou…pette, POUPETTE.

Et ainsi commence la vraie vie de Célestine.

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